After a spell in France and then Quebec, Line Guellati studied theatre in Belgium at ESACT. After graduating in 2010, she co-founded
Darouri Express with Marion Lory, Candice Guilini and Camille Husson.
Author, director, actress and co-founder of projects: Line’s background is diverse and involved.
In collaboration with the different structures and ASBLs, she put on
Garuma ! d’Ad de Bont, a touring and inter-cultural performance seen by audiences in Morocco, France and Belgium.
Created alongside
authors Elsa Poisot and Corinne Ricuort, the project honours female authors from the African and Caribbean diaspora through a cycle of staged readings and encounters.
In 2016, the Darouri Express, launched
MYZO ! by Camille Husson, a show for the general public that challenges sexist stereotypes and the poor representation of women in history.
Line’s current research is an extension of the Darouri Express approach, where field work, in connection with the audience in creation, is essential and is done within her creations.
Sa Curieuse Résidence
Continuing her artistic gesture which started at ESACT many years ago, Line Guellati is currently working on her new project: Tu me prends pour un fil ? (provisional title), and will work on it throughout her Curious Residence.
She will continue her research there and will offer workshops and meetings with her audience, who will provide writings for her work. She will also set up a creation residency during which she will do stage work with actors Marion Lory, AntojO Otero and Amélie Lemonnier.
An initial playback (working step, encounter, schedule, etc.) is planned for October 2019, as a part of the 14th Voix de Femmes Festival.
A few words on "Tu me prends pour un fil ?" (temporary title) :
Mon frère est un poids pour la société car on ne sait pas où le ranger. Il ne produit rien. Pourtant, il sait lire dans les atomes ! Son humour est corrosif. Il imprime l’essence des choses. Mon frère est magicien, il contourne des obstacles qui nous sont invisibles. Quelle place occupe-t-il dans cette société ? Quelle place n’occupe-t-il pas ? Est-ce un « perdant » ? Un « déviant » ? Je ne veux plus nier cette réalité dans laquelle il évolue. J'aimerais pouvoir le rencontrer autrement que par son diagnostic. Si un belge sur cent souffre de schizophrénie, un sur trois a été confronté à des troubles mentaux durant sa vie, il est temps alors de repenser nos relations à ces troubles et à ceux qui en souffrent. J’aimerais que nous tentions de déconstruire les regards et les visions que nous avons de la maladie. J’aimerais chercher en scène de nouveaux modes d’expression en élargissant mes/nos perceptions. Tenter de décloisonner mon imaginaire et voyager dans ses narrations qui ne ressemblent à aucune autre. Cette recherche est une rencontre. Entre plusieurs réalités, qui questionnent la réalité même.